La pollution en Thaïlande est une réalité incontournable si vous visez le Nord (Chiang Mai, Chiang Rai) pour votre voyage en 2026. Avant de réserver, comprenez bien ce qu’est la fameuse « saison des fumées » (Burning Season).
⚡ L’essentiel en un coup d’œil
- Quand ? La période critique va de mi-février à mi-avril.
- Où éviter ? Tout le Nord (Chiang Mai, Chiang Rai, Pai).
- Où aller ? Cap sur le Sud ! Les îles (Golfe et Andaman) gardent un ciel bleu.
- Verdict : N’annulez pas votre voyage, adaptez simplement votre itinéraire.
La réalité sans filtre : qu’est-ce que la « saison des fumées » ?
La pollution en Thaïlande n’est pas un mythe, c’est un phénomène saisonnier cyclique et intense. Contrairement à la pollution urbaine de Paris ou Londres, celle-ci est principalement due aux brûlis agricoles. Les fermiers en Thaïlande, mais aussi au Laos et en Birmanie voisins, brûlent leurs champs de canne à sucre et de maïs pour préparer la saison suivante.
Les dates clés à retenir pour 2026
- Décembre 2025 – Janvier 2026 : Attention à Bangkok. L’inversion thermique provoque des pics de pollution urbaine. Le Nord respire encore.
- Février 2026 : La tendance s’inverse. L’air s’améliore à Bangkok mais se dégrade visiblement dans le Nord.
- Mars – Mi-Avril 2026 : C’est le pic critique (Burning Season) dans le Nord. Chiang Mai devient souvent la ville la plus polluée du monde.
- Fin Avril (Songkran) : Les orages marquent la fin de la saison des fumées.
Quelles sont les zones touchées ? nord vs sud
Le phénomène est très localisé. Il touche massivement le Nord de la Thaïlande (Chiang Mai, Chiang Rai, Pai, Mae Hong Son) et descend parfois jusqu’au centre (Bangkok). À l’inverse, le Sud de la Thaïlande (les îles) reste globalement épargné grâce aux brises marines.
📊 Comparatif visuel : où respirer en mars ?
Pour vous aider à visualiser, voici une comparaison typique des niveaux de pollution (PM2.5) au cœur de la saison critique (Mars) :
Chiang Mai
(Dangereux)
Bangkok
(Moyen)
Phuket / Îles
(Bon)
*Données estimatives basées sur les moyennes historiques de mars.
L’impact concret sur votre voyage
Au-delà des chiffres, qu’est-ce que cela change vraiment pour vos vacances ?
- Visibilité réduite : Oubliez les panoramas spectaculaires depuis le Doi Suthep. Le ciel n’est pas bleu, mais blanc/grisâtre. Les montagnes disparaissent derrière un voile de fumée.
- Inconfort physique : Même sans être asthmatique, vous ressentirez probablement les yeux qui piquent, la gorge sèche au réveil et parfois des maux de tête en fin de journée.
- Photos décevantes : La lumière est plate, le contraste est faible. Pour les photographes, c’est la pire saison.
Faut-il annuler votre voyage en mars/avril ?
La réponse nuancée est : Non, n’annulez pas votre voyage en Thaïlande, mais fuyez le Nord.
Si vous aviez prévu un road-trip à moto à Mae Hong Son ou un trekking à Chiang Rai en mars, je vous conseille vivement de modifier vos plans. Le plaisir sera gâché par la pollution et la chaleur accablante.
L’action à prendre : cap sur le sud !

C’est le moment idéal pour découvrir les îles du Golfe de Thaïlande ou la mer d’Andaman, où l’air est purifié par les vents marins. Voici des alternatives parfaites pour cette période :
- Koh Kood : Pour une ambiance paradisiaque et calme.
- Krabi & Railay : Des falaises calcaires impressionnantes sous un ciel bleu.
- Koh Lanta : Parfait pour les familles, loin du smog.
Guide de survie : comment se protéger ?
Si vous devez absolument passer par Bangkok ou le Nord pendant un pic de pollution, ne partez pas les mains vides.
1. Les masques (attention au piège)
Les masques chirurgicaux classiques ou en tissu ne servent à rien contre les particules fines PM2.5. Vous devez impérativement vous équiper de masques certifiés N95 ou FFP2.
👉 Conseil : Achetez-les avant de partir ou dans les 7-Eleven sur place, mais vérifiez bien la mention « PM2.5 » sur l’emballage.
2. Les applications indispensables
Installez l’une de ces applications avant votre départ pour surveiller la qualité de l’air en temps réel :
- AirVisual (IQAir) : La référence mondiale. Très visuelle.
- Air4Thai : L’application officielle du département de contrôle de la pollution thaïlandais.
3. L’assurance santé : un filet de sécurité vital
La pollution aggrave considérablement les risques d’infections respiratoires (bronchites, crises d’asthme). Une simple visite aux urgences d’un hôpital international pour une nébulisation peut coûter cher.
Si vous voyagez avec des enfants ou si vous êtes sensible, une bonne assurance n’est pas une option.
😷 Quelle assurance couvre les problèmes respiratoires ?
La pollution augmente le risque de bronchites et d’allergies. Attention : toutes les assurances ne remboursent pas les soins ambulatoires (consultations simples). Pour éviter les frais imprévus, comparez les garanties avant de partir.
Notre conseil : Heymondo inclut une application médicale 24/7, idéale pour obtenir un avis sans sortir dans la pollution.
En résumé : partez intelligent !
La saison des fumées en Thaïlande est une réalité qu’il ne faut ni ignorer ni dramatiser outre mesure. Elle ne concerne qu’une partie du pays pendant une période précise.
Votre stratégie pour 2026 est simple :
- Évitez le Nord (Chiang Mai / Chiang Rai) de mi-février à mi-avril.
- Privilégiez les îles du Sud pour un ciel bleu garanti.
- Si vous passez par Bangkok lors d’un pic, portez un masque adapté et surveillez l’application AirVisual.
La Thaïlande reste magnifique toute l’année, il suffit de savoir où aller au bon moment.
FAQ : vos questions sur la pollution en Thaïlande
Bangkok est-elle polluée toute l’année ?

Non. Bangkok connaît des pics de pollution principalement entre décembre et février, dus à l’inversion thermique (pas de vent) qui plaque les gaz d’échappement au sol. Le reste de l’année, l’air est respirable, bien que ce soit une mégalopole. Pendant la saison des pluies (juillet-octobre), l’air est souvent très propre.
La saison des fumées est-elle dangereuse pour les enfants ?
Quand s’arrête la Burning Season exactement ?
🔄 Article mis à jour le 10 décembre 2025