🔄 Article mis à jour le 12 juin 2025
Bien souvent, on connaît peu de choses sur les créatures fascinantes que sont les varans. En Thaïlande, le varan malais règne en maître parmi les reptiles thaïlandais. Le varan malais est parfois appelé varan à deux bandes en raison des motifs caractéristiques que l’on retrouve sur sa peau. Avant d’entrer dans leur univers, parcourez aussi notre guide des animaux de Thaïlande pour avoir une vue d’ensemble de la faune locale.
Notre article vous plongera ensuite dans le monde de ces lézards géants, en éclairant leur vie secrète et leur relation avec notre environnement. Découvrez ces dragons des temps modernes, qui incarnent la diversité et l’adaptation remarquable de la faune locale.
Points clés à retenir
- Les varans malais (Varanus salvator) peuvent atteindre 3 mètres de long et 60 kg.
- Ils vivent dans des habitats variés : forêts, mangroves, rivières, îles, parcs urbains (Koh Lanta, parc Rama IX, Lumpini…)
- Carnivores opportunistes, ils mangent poissons, oiseaux, grenouilles, jeunes crocodiles…
- Ils s’adaptent à la vie urbaine et peuvent provoquer des incidents en ville.
- Espèce protégée (CITES), menacée par la destruction de son habitat.
Que faire si je croise un varan ?
- Restez calme et gardez vos distances : le varan préfère fuir.
- Ne tentez pas de le nourrir ou de l’attraper.
- Prévenez les autorités locales si l’animal est en détresse ou dans un lieu public fréquenté.
- En cas de morsure, consultez un médecin rapidement (risque d’infection bactérienne).
Perception culturelle et ressenti local
En thaï, le varan est appelé “hia”, un terme aussi utilisé comme insulte grave. Beaucoup de Thaïlandais considèrent le varan comme un mauvais augure, porteur de malchance, même si certains y voient aussi un symbole de force ou de richesse. Cette ambivalence se retrouve dans de nombreuses superstitions locales.
Description du varan malais
Plongeons dans l’univers du varan malais, ce géant thaïlandais aux allures préhistoriques. Il impressionne par sa taille (jusqu’à 3 mètres, 60 kg), sa peau écailleuse marquée de bandes, ses yeux perçants et sa queue puissante. Les jeunes sont plus vivement colorés. Il nage, grimpe et chasse avec agilité. Il ne faut pas confondre le varan malais avec le célèbre varan de Komodo, bien plus massif et uniquement présent en Indonésie.
Comportement
Les varans malais sont des explorateurs intrépides, souvent repérés près des habitations humaines à la recherche de nourriture. Ils sont attirés par les poulaillers et s’adaptent à la vie urbaine, notamment dans les parcs de Bangkok. Leur mode de vie semi-aquatique leur permet de passer aisément du terrestre à l’aquatique. Leur morsure peut transmettre des bactéries : le respect de leur espace est essentiel pour éviter les incidents.
Habitat et répartition en Thaïlande
Les varans bénéficient d’une grande diversité d’habitats, des forêts denses aux mangroves côtières, rivières, canaux, lacs, îles et marécages. Ils sont très présents dans les parcs urbains : par exemple, on estime qu’environ 400 individus vivent actuellement dans le parc Lumpini à Bangkok, l’une des plus grandes populations urbaines du pays.
Lieux communs d’habitation
- Près des cours d’eau : le varan d’eau passe beaucoup de temps à plonger et nager.
- Zones boisées : ils se cachent sous les feuilles mortes ou dans les troncs.
- Abords des habitations : certains s’aventurent près des maisons pour trouver de la nourriture.
- Parcs nationaux : Koh Lanta offre un habitat protégé.
- Îles et mangroves : zones riches en ressources et idéales pour la ponte.
Alimentation
Le varan malais est un carnivore opportuniste. Il mange poissons, grenouilles, lézards, oiseaux, rongeurs, crabes, serpents, tortues et parfois de jeunes crocodiles. Il chasse à l’affût, utilise sa langue bifurquée pour détecter les proies, et sa queue pour capturer ou assommer.
Techniques de chasse
Ce prédateur utilise une stratégie d’embuscade, sa capacité à rester sous l’eau longtemps, et sa queue puissante pour surprendre ses proies. Il grimpe et creuse pour atteindre oiseaux et petits mammifères.
Interactions avec l’homme
Ces reptiles peuvent s’aventurer en ville et provoquer la surprise : incidents dans des supermarchés ou magasins 7/11, affrontements entre individus en pleine rue… Leur morsure peut transmettre des bactéries, mais ils évitent l’homme et préfèrent fuir.
Protection et conservation en Thaïlande
Protéger ces animaux est essentiel pour la biodiversité. Leur habitat est menacé par le développement humain et la pollution. Des parcs nationaux comme Koh Lanta offrent un refuge sécurisé. Leur inclusion à la CITES limite le commerce international. La sensibilisation des communautés locales et des farangs favorise une cohabitation respectueuse.
Conclusion
Les grands lézards de Thaïlande représentent une facette captivante de la biodiversité locale. Leur rôle écologique est crucial, et une meilleure compréhension favorise une cohabitation harmonieuse avec l’homme. Sensibilisation et protection restent essentielles pour préserver ces fascinants reptiles…. Note de l’auteur : Toutes les photos présentées dans cet article ont été prises lors de mes visites au parc Lumpini de Bangkok, offrant un aperçu authentique de la vie de ces animaux dans leur habitat naturel.
FAQ
1. Quelle est l’espèce de varan la plus commune en Thaïlande ?
Le varan malais (Varanus salvator), aussi appelé varan à deux bandes, est de loin le plus répandu, notamment près des points d’eau et même dans les parcs urbains comme Lumpini à Bangkok.
2. Le varan malais est-il dangereux pour l’homme ?
Le varan malais est naturellement craintif et préfère fuir. Il n’est pas considéré comme dangereux s’il n’est pas provoqué. Cependant, sa morsure peut transmettre des bactéries ; il est donc crucial de garder ses distances et de ne jamais tenter de l’approcher ou de le nourrir.
3. Peut-on voir des dragons de Komodo en Thaïlande ?
Les dragons de Komodo ne sont pas natifs de Thaïlande, mais on peut les voir dans certains zoos ou parcs animaliers. Il est important de ne pas confondre les espèces locales avec le dragon de Komodo, qui est une espèce distincte et plus dangereuse, native uniquement de certaines îles indonésiennes.
4. Comment se reproduisent ces reptiles en Thaïlande ?
La reproduction est ovipare. Les femelles pondent généralement leurs œufs dans des nids creusés dans le sol ou dans des termitières abandonnées. La période d’incubation varie selon les espèces et les conditions environnementales.
5. Quelle est la vitesse maximale ?
La vitesse peut être surprenante pour un reptile de cette taille. Sur de courtes distances, certaines espèces peuvent atteindre des vitesses allant jusqu’à 20 km/h. Dans l’eau, leur vitesse de nage est également impressionnante, ce qui en fait des prédateurs redoutables dans les environnements aquatiques.