Avec sa peau qui ressemble à celle d’un serpent, le fruit du serpent est l’une des curiosités les plus fascinantes des marchés thaïlandais. Connu ici sous le nom de sala (สละ), c’est une expérience à ne pas manquer.
Mais quel goût a-t-il vraiment ? Est-ce difficile à ouvrir ? Comment le choisir ?
Ce guide simple et rapide vous donne toutes les clés pour déguster ce fruit unique comme un local, en évitant les erreurs de débutant.

Goût et texture : à quoi s’attendre ?
La chair du fruit du serpent est ferme, croquante et juteuse. Son goût est un surprenant mélange de saveurs qui rappelle à la fois l’ananas, le litchi et la fraise, avec une touche acidulée. C’est cette complexité qui le rend si unique. Pour un autre retour d’expérience, vous pouvez consulter l’article sur le fruit du serpent sur Papilles et Pupilles.
Comment manger le fruit du serpent (sans se tromper)
Déguster un fruit du serpent est très simple, à condition de connaître la bonne technique.
1. Ouvrir le fruit
Pas besoin de couteau. Il suffit de pincer fermement la pointe du fruit pour que la peau se déchire, puis de l’éplucher comme vous le feriez pour une orange.
2. Déguster la chair
La chair est divisée en plusieurs lobes. Attention, le noyau à l’intérieur n’est pas comestible.
💡 L’astuce du connaisseur
Une fois le fruit ouvert, pensez à retirer la fine membrane transparente qui enveloppe chaque lobe. Elle peut être amère et gâcher l’expérience. C’est le secret pour apprécier pleinement le fruit !
Comment choisir et conserver le salak ?
Sur le marché, préférez un fruit à la peau brillante, ferme au toucher, et sans odeur aigre. Il se conserve quelques jours à température ambiante, ou jusqu’à une semaine dans le bac à légumes de votre réfrigérateur.
Bienfaits et risques : bon pour la santé, mais avec modération
Le fruit du serpent est une bonne source de potassium, de vitamine C et d’antioxydants. Il est réputé pour favoriser la digestion et soutenir le système immunitaire.
⚠️ Attention à l’excès
Le fruit du serpent est riche en tanins. Consommé en grande quantité, il peut provoquer de la constipation. Dégustez-le avec modération, surtout si vous avez un système digestif sensible.
Le tableau ci-dessous donne des valeurs moyennes, qui peuvent varier selon la maturité du fruit.
| Élément | Pour 100 g |
|---|---|
| Calories | 82 kcal |
| Glucides | 22 g |
| Fibres | 2,6 g |
| Vitamine C | 8 mg |
| Potassium | 260 mg |
Pour les plus curieux : origines, variétés et culture
Salak ou sala ?
En Thaïlande, le terme « sala » est utilisé pour désigner les variétés locales, souvent plus sucrées. En Indonésie, d’où le fruit est originaire, le nom « salak » est plus courant. Les deux désignent le même fruit du palmier Salacca zalacca.

Les principales variétés
Il existe de nombreuses variétés. En Thaïlande, les plus réputées sont la Noen Wong et la Sumalee, connues pour leur chair croquante et leur équilibre parfait entre sucre et acidité. En Indonésie, on trouve notamment la Pondoh (très sucrée) et la Bali (plus acidulée).
Un fruit emblématique
Le fruit du serpent est une fierté locale. La province de Trat en Thaïlande lui dédie même un festival annuel. En Indonésie, il est parfois surnommé « fruit de la mémoire » pour sa richesse en potassium, bien que cela relève plus de la tradition que de la science prouvée.
Fruit du serpent : osez l’aventure !
Exotique, surprenant et délicieux, le fruit du serpent est bien plus qu’une curiosité. C’est une porte d’entrée vers les saveurs authentiques de la Thaïlande. Maintenant que vous avez toutes les clés pour le choisir, l’ouvrir et le déguster, il ne vous reste plus qu’à vous lancer !
Vous avez aimé le fruit du serpent ? Votre aventure gustative en Thaïlande ne fait que commencer. Découvrez les autres trésors que le royaume a à offrir dans notre guide complet des meilleurs fruits en Thaïlande !
🔄 Article mis à jour le 14 novembre 2025